- CONTEXTE ET JUSTIFICATION DE L’ETUDE
0.1 La République Démocratique du Congo un pays aux structures
économiques primaires, extraverties
La réduction du train de vie de l’Etat ne peut pas être envisagée avec légèreté, ni
être un slogan. Elle doit résulter d’une autre vision du développement devant aboutir
à d’importantes transformations sociales dans notre pays. En toile de fond, il y a des
grands défis à lever imposés par la nouvelle vision de transformation sociale dans la
mise en œuvre doit être accompagnée de la justice distributive.
Bientôt 63 ans que notre pays est théoriquement indépendant. Mais c’est depuis
1885 que notre économie continue à être désespérément extravertie et est
dépendante de l’extérieur par la contribution de ce secteur au PIB, les revenus
d’exportation, l’importance du capital étranger investi et la technologie étrangère
utilisée. Les produits miniers sont restés irrémédiablement pour la RDC :
- La base de son économie
- La source de financement et d’approvisionnement du pays en matière
première, bien de premières nécessités et d’équipements. - La garantie de son endettement extérieur et du service de la dette.
- La source la plus importante de ses recettes publiques
Dans une telle situation notre économique est très vulnérable. La détérioration des
termes de l’échange et la chute des cours des produits primaires exportés par notre
pays peut bloquer toute l’économie. C’est cela le néo-colonialisme entretenu par les
dirigeants successifs qui se sont succédé à la tête du Congo depuis 63 ans. Mais
que dis-je plus de 63, 150 ans de colonialisme et de néo-colonialisme qui date de
- Nous sommes partis de l’esclavage de Léopold II au colonialisme de la
Belgique et enfin au néo-colonialisme qui dure depuis 63 ans.
0.2 Les conséquences de cette extraversion pour le pays et pour son peuple
Une disparité trop grande entre les revenus et les salaires ;
Une étroitesse du marché de consommation locale indispensable à
l’industrialisation du pays et à son développement global ;
Des graves problèmes sociaux : exode rural des jeunes et vieillissement des
campagnes, urbanisation insuffisante, insuffisance également de services
sociaux, chômage, sous-emploi, malnutrition, logements insalubres, maladies
endémiques, etc.
Concentration de la croissance dans quelques secteurs non prioritaires au
détriment des secteurs primaires et secondaires pro-pauvres ;
Dépendance financière et technologique de l’extérieur en raison du rôle
important laissé à l’investissement étranger dans l’exploitation des ressources
naturelles destinées aux marchés extérieurs et dans les infrastructures d’appui
à cette exploitation.
3
0.3 L’exigence d’une construction économique endogène, autocentrée,
autodéterminée est incontournable : les grandes orientations
Il serait presque banal de dire que nous devons opter pour une voie de
développement endogène. Cette voie exige que notre société reste elle-même,
qu’elle puise ses forces dans sa culture et dans les formes de pensées et d’action qui
lui sont propres, afin que notre développement devienne une réalité de
transformation permanente de notre système social.
Opter pour un développement endogène, c’est faire en sorte que celui-ci réponde à
des valeurs communes, à une inspiration cohérente, à des espoirs et des besoins
partagés, où se reconnait l’ensemble de la collectivité nationale, et qu’il puisse
mobiliser ses volontés, ses énergies, ses imaginations rassemblées. C’est au regard
de cette exigence que nous pourrons envisager le processus de modernisation et la
maîtrise du savoir-faire modernes.
Ce développement n’aura de sens que s’il renforce et fortifie la créativité sociale, il ne
pourra réussir que s’il est assumé par des populations pleinement conscientes de sa
nécessité, aptes à agir et décidées à le faire. Cela veut dire qu’il faudra parier sur
l’homme et ses possibilités, lui donner des raisons de vouloir aller de l’avant, de
moduler les innovations technologiques, sociales, politiques, culturelles de sorte
qu’elles soient à chaque étape, assumées par la population elle-même et vécue par
elle comme un dépassement créateur et bénéfique.
On est bien loin des modèles qui ont inspiré notre construction économique actuelle
qui a plutôt marginalisé à tout point de vue la population. Toutes les réformes à
envisager dans chaque secteur doivent répondre aux exigences de cette voie de
développement.
Le développement endogène n’est possible que si l’on en fait un projet politique et
que des hommes se battent et meurent pour cette option, sans laquelle il n’y aura
pas d’avenir chez nous. Ce choix hautement politique, est la voie de la révolution
économique et politique, la seule qui puisse sauvegarder notre démocratie qui est en
voie de construction pour de nombreuses années.
Nous insistons sur cette volonté politique qui est opposable à la récupération qui a
été faite de ce thème par des organisations internationales et des pouvoirs politiques
au Nord comme au Sud, qui auraient tout à perdre de ce choix en faveur d’un
développement qui ne peut être que bénéfique aux masses populaires.
0.4 Comment une économie autocentrée est-elle articulée ?
Dans une telle économie, il existe une relation d’équilibre de croissance entre le flux
intersectoriel au niveau de la production, des échanges et de la répartition du revenu
global entre le capital et le travail, c’est-à-dire la demande solvable qui va vers
chaque secteur. Le surplus économique reste sur place et détermine justement la
répartition du revenu global. Le salaire va vers le secteur de production de biens de
consommation de masse, les profits sont épargnés ou réinvestis. Le salaire a une
4
fonction économique, il n’est pas qu’un coût de production, il y a une relation
objective entre le salaire et le niveau de développement des forces productives.
Les relations externes économiques et/ou politiques sont soumises aux exigences de
l’accumulation intérieure. Il existe une alliance des classes entre une bourgeoisie
industrielle et agricole qui sont une classe dominante, dans le cadre d’un Etat
national achevé et puissant.
Les structures économiques héritées de 150 années d’esclavage, de colonialisme et
de néocolonialisme étaient différemment construites : le capitalisme y a été introduit
de l’extérieur par domination politique. Il n’y a pas eu de désagrégation des rapports
ruraux précapitalistes, mais leur déformation par soumission aux lois de
l’accumulation des pays dominants. Pas de révolution agraire, stagnation de la
productivité agricole.
Pas d’alliance des classes dominantes internes, mais une alliance internationale
entre le grand capital monopoliste et des alliés subalternes. Pas d’Etat national
réellement achevé, indépendant, au service des classes locales, mais une néocolonie. Le salaire n’est qu’un coût qui est maintenu aussi bas que les conditions
économiques et politiques le permettent.
0.5 Comment construire le développement endogène
Ayant défini au départ les objectifs d’une telle voie, nous devrons nous interroger sur
les directions dans lesquelles il faudra agir sur l’ordre mondial afin de favoriser la
réalisation de ces objectifs. - Ce développement est avant tout populaire, donc national ;
- L’industrie doit être mise au service de la productivité agricole ;
- Il faut abandonner la production de luxe pour le marché local et à l’exportation
fondée sur la reproduction d’une force de travail bon marché (mieux servir les
masses urbaines) - N’ayant pas réalisé une révolution agraire préalable à la révolution industrielle,
nous devrons renverser la valeur, c’est-à-dire que nous devrons articuler un
secteur moderne de l’industrie rénovée dans ses orientations de base, au
secteur des petites industries rurales qui permettent de mobiliser directement
les forces latentes de progrès - Seul une révolution dans le secteur agricole pourra financer une
industrialisation saine, dégager un surplus vivrier capable d’assurer
l’indépendance nationale - L’industrie doit être mise au service des masses urbaines et rurales pauvres et
cesser d’être guidée par la logique financière qui favorise le marché locale
privilégié et l’exportation vers l’extérieur. - Les emprunts éventuels à la technologie dont des modèles nouveaux devront
être imaginés seront faits en fonction des besoins internes du développement
populaire.
5 - Ce développement, même s’il exige de compter d’abord sur ses propres
forces n’a rien à voir avec l’autarcie. Le pays se doit de recourir à l’importation
des inputs nécessaires à l’accélération de son développement (équipement,
énergie, certaines matières premières). Les échanges avec les autres restent
nécessaires mais doivent être qualitatifs. - Il va falloir développer l’autonomie collective avec les pays du Sud (Afrique,
Asie et Amérique Latine) en agissant dans deux directions :
a) L’entraide mutuelle (échange des matières premières, en évitant
plusieurs intermédiaires)
b) Contrôle national de l’exploitation des ressources naturelles. Les
exportations doivent être réduites au niveau des importations exigées par
la stratégie interne du développement endogène.
Actuellement, on exporte en fonction des besoins du centre et puis on se
pose la question de savoir quoi faire avec les devises.
Comme on peut le constater, les défis posés par notre sortie de 150 ans de
domination impérialiste sont énormes. Nous devons réinventer notre monde,
conceptualiser notre économie, notre système socio-politique en terme des intérêts
populaires. Les reformes administratives que nous proposons ici sont un préalable à
réduction du train de vie de l’Etat et ne sont qu’un premier pas vers d’autres reformes
imposées par les choix d’une vision de développement résolument tournée vers
l’indépendance et la souveraineté nationale véritable.
I. UNE RESTRUCTURATION ADMINISTRATIVE IMPERATIVE
1.1 Introduction
Les structures administratives en RDC sont en décomposition complète, ne
fonctionnent pas ou ne fonctionnent plus. Pire, dans certains cas, elles représentent
des freins au développement ! Par ailleurs, faut-il souligner que le schéma
administratif congolais a été calqué sur le système belge, privilégiant à l’excès la
multiplication des services et des compétences et la division systématique des
tâches à accomplir. Par ailleurs, il faut également constater que, si le système
belge se révèle peu informant dans l’ensemble, que penser d’un schéma similaire qui
importe les mêmes défauts dans un ETAT en situation de sinistre total.
Il s’impose donc de faire table rase de l’organisation actuelle et de récompenser le
paysage administratif congolais en fonction de la priorité accordée aux POLES
sectoriels de développement :
1) le pôle économique qui devra inclure la création d’une agence pour
l’économie ;
2) le pôle de l’éducation et de la formation qui devra inclure la création d’une
agence pour l’éducation et la formation ;
3) le pôle de l’infrastructure qui devra inclure la création d’une agence des
infrastructures ;
6
4) le pôle de la santé et de la sécurité sociale qui devra inclure la création d’une
agence pour la santé.
A côté de ces 4 agences, devront subsister 6 ministères classiques :
1) Le ministère des Finances, chargé de la collecte des impôts, de l’attribution
des crédits aux agences et de l’emprunt sur le marché international ;
2) Le ministère de l’Intérieur, chargé essentiellement de la sécurité à l’intérieur
du territoire, de l’organisation de la police criminelle, de l’organisation de la
police nationale et de la tutelle sur les polices des grandes villes ainsi que de
la tutelle administrative sur les organismes décentralisés ;
3) Le ministère de la Défense, chargé essentiellement de l’organisation de
l’armée (voir intra) ;
4) Le ministère de la Justice, chargé de la législation, des réformes juridiques, du
pouvoir judiciaire et des prisons ;
5) Le ministère des Relations Extérieures
6) Le Ministère de l’environnement.
Schéma simplifié de l’architecture gouvernementale :
1.2. Pole Education – Formation
Une agence pour l’éducation et la formation devra être créée qui reprendra les
compétences suivantes :
1) L’enseignement primaire ;
2) L’enseignement secondaire ;
3) L’enseignement universitaire ou de niveau universitaire ;
4) L’enseignement professionnel ;
5) L’alphabétisation ;
6) La culture ;
7) La jeunesse et le sport
G
AI
AE AEF ASSS
MJ
MD
MF
MREXT MI
M.Env
7
Le schéma d’organisation serait le suivant :
Cet organigramme permettra aux responsables politiques chargés du secteur de
disposer d’un outil performant et efficace.
Dans chaque direction, il faudra prévoir :
1) une division Etudes et Programmes ;
2) une division Recrutement – contrôle – Inspection ;
3) une division Comptabilité ;
4) une division Infrastructures qui travaillera en contact étroit avec l’agence des
infrastructures.
1) Division Etudes et Programmes
Elle sera chargée d’établir le programme d’urgence en matière d’éducation et de
formation et de constituer un système d’évaluation des résultats obtenus. Par
ailleurs, elle devra être à même d’établir un programme pour l’avenir permettant de
rendre les actions d’éducation les plus efficaces possibles.
2) Division Recrutement – Contrôle – Inspection
Elle sera chargée de recruter les enseignants sur des Bases Objectives,
essentiellement par concours. Ce recrutement objectif concerne autant les Congolais
que les coopérants étrangers (1) qui devront être soumis à une procédure de
recrutement semblable.
Par ailleurs, cette cellule assumera le contrôle et l’inspection des écoles qui devront
plutôt être conçues en termes d’éducation qu’en termes répressifs. En effet, un bon
système d’inspection peut à terme contribuer à l’amélioration du système
d’enseignement.
3) Division Comptabilité
Cette division sera chargée de gérer l’enveloppe budgétaire attribuée à la direction.
Elle devra veiller principalement au paiement SCRUPULEUX des enseignants ainsi
qu’au paiement de l’équipement des écoles.
DEU
DEP
SG
DES DEPR
DA
DC
8
4) Division Infrastructures
Cette sera chargée d’élaborer les besoins matériels des systèmes scolaires tant en
terme de construction de nouveaux établissements, qu’en terme de restauration ou
encore d’entretien des locaux. Ce service répercutera ses demandes au service
infrastructures.
1.3 Pole pour l’économie
Une agence pour l’économie devra être créée qui reprendra les compétences
suivantes :
1) La promotion des entreprises
- dans le secteur rural,
- dans le secteur artisanal et semi-industriel,
- dans le secteur commercial.
2) Le crédit et le secteur bancaire ;
3) L’industrie ;
4) L’énergie ;
5) L’environnement.
Le schéma d’organisation sera le suivant :
Cet organigramme permettra aux responsables politiques chargés de l’économie de
disposer d’une vue d’ensemble du paysage économique du pays.
Dans le cadre du programme, le secteur entreprise est un secteur prioritaire et sera
particulièrement développé :
1) Schéma de la direction entreprise comprendra donc 3 services :
- Une Division entreprises rurales ;
- Une Division entreprises artisanales et semi-industrielles ;
- Une Division entreprises commerciales.
SG
PROMOTION DES
ENTREPRISES
CREDIT ET SECTEUR
BANCAIRE
INDUSTRIE
ENERGIE
ENVIRONNEMENT
9
Chaque Division comprendra :
a) Un Service Etudes, Réflexions, Propositions ;
b) Un Service d’Encadrement ;
c) Un Service Infrastructures.
a) Service Etudes, Réflexions, Propositions
Ce service sera chargé d’établir le programme d’urgence permettant le
développement des P.M.E. existantes et la création de nouvelles P.M.E.
Conformément aux orientations contenues dans le programme, il devra établir un
catalogue de mesures précises en matière de réglementation, d’encadrement, de
formation, d’accès au crédit, etc… Par ailleurs, ce service devra tenir un véritable
tableau de bord permettant aux responsables d’avoir une vue d’ensemble de
l’évolution des P.M.E.
b) Service d’Encadrement
Ce service sera chargé d’encadrer les P.M.E. en leur fournissant aide et conseil.
La plupart des agents de cette cellule, outre un staff réduit, seront essentiellement
des agents itinérants et seront répartis par secteur régional. La cellule d’encadrement
devra travailler en contact étroit avec les sociétés de développement et avec les
écoles de formation de la D.E.P.
c) Service Infrastructures
Ce service sera chargé d’élaborer les besoins matériels prioritaires indispensables,
au fonctionnement harmonieux des P.M.E. tels que les communications, les
antennes-conseils, etc. Ce service travaillera en relation étroite avec l’agence des
infrastructures.
2) La Direction du Crédit et du Secteur Bancaire
Cette direction sera chargée d’établir les besoins du secteur et de lui donner un
cadre d’intervention harmonieux.
Cette direction veillera au maximum à ce que le crédit soit accessible, en particulier
aux entreprises et veillera à l’établissement d’une concurrence sérieuse entre
établissements publics et établissements privés. Elle veillera également par une série
de mesures appropriées à promouvoir l’épargne et à restituer le capital de confiance
auprès des Congolais.
3) La Direction de l’Industrie
Cette direction assumera avant tout les rôles de surveillance et d’encadrement en
empêchant certaines industries de piller la richesse nationale ou encore de nuire
considérablement à l’environnement. Encadrement aussi en encourageant et en
aidant certaines entreprises à s’installer.
10
Elle privilégiera évidemment la naissance d’une industrie nationale sans pour autant
s’imposer des mobiles fixes mais en essayant au maximum de couvrir les besoins
locaux.
4) La Direction de l’Energie
Cette direction sera chargée d’établir les besoins actuels et futurs en RDC en
privilégiant au maximum les énergies douces et non polluantes et qui demandent le
minimum de devises.
Par ailleurs, elle sera chargée de prendre les mesures d’encadrement nécessaires ;
elle procédera également à l’établissement des tarifs en tenant compte des capacités
de paiement des Congolais et des sociétés congolaises. Enfin, dans la mesure du
possible, elle contrôlera la distribution.
1.4. Pole de l’infrastructure
Une agence des infrastructures devra être créée qui reprendra les compétences
suivantes :
1) l’infrastructure routière et les transports routiers ;
2) l’infrastructure ferroviaire et le charroi ;
3) l’infrastructure fluviale et maritime et les navires ;
4) l’infrastructure aérienne et les avions ;
5) les communications.
Le schéma d’organisation serait le suivant :
Ce nouveau schéma permettra aux responsables politiques d’avoir une vue
d’ensemble des besoins d’infrastructures et opérer le choix nécessaire à une
restauration des communications du pays.
Dans chaque direction, il faudra prévoir :
1) Une Division Evaluation, Etudes, Programme, Planification ;
2) Une Division d’Exécution des nouveaux travaux ou des gros travaux de
restauration ;
3) Une Division d’Entretien ;
SG
IRTR IFC IFMN
IA C
11
4) Une Division Transports ;
5) Bâtiments Publics.
1) Division Evaluation, Etudes, Programme, Planification
Cette Division sera tout d’abord chargée de procéder à un état des lieux des
systèmes de communications en charge de la direction ; ensuite, elle sera chargée
d’établir un plan prioritaire de restauration des voies de communications existantes ;
enfin, elle devra établir une politique de création de nouvelles voies.
2) Division d’Exécution des nouveaux travaux ou des gros travaux de restauration
Cette Division sera chargée d’exécution ou de faire exécuter les gros travaux
identifiés par la cellule études, programme, planification. Cela implique, entre autres,
qu’elle établira des modes de travail et des modes d’exécution efficaces et qu’elle
constituera de véritables unités de chantiers volants qui puissent – étape par étape –
procéder à l’exécution du plan.
3) Division d’Entretien
Cette Division sera chargée d’assurer l’entretien des infrastructures par des moyens
appropriés et largement déconcentrés dans la mesure du possible (entretien des
routes par exemple).
4) Division Transports
Cette Division sera chargée de définir le système de transports publics le plus
efficace et qui puisse rencontrer les exigences d’un véritable développement
endogène ; il sera également chargé de définir les orientations générales en ce qui
concerne le transport privé.
1.5. Pole de la sante
Une agence pour la santé devra être créée qui reprendra les compétences
suivantes :
1) La Direction Etudes et Planification ;
2) La Direction Prévention et Education sanitaire ;
3) La Direction Gestion du système curatif ;
4) La Direction Gestion du système de protection sociale.
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Le schéma d’organisation sera le suivant :
1) Direction des Etudes et Planification
Cette direction sera chargée d’établir les priorités permettant d’améliorer sans délai
l’état sanitaire de la population congolaise. Conformément aux orientations
contenues dans le programme, il devra un catalogue des mesures précises en
matière d’éducation, de soins préventifs, de soins curatifs et de protection sociale.
Par ailleurs, ce service sera également chargé de procéder à une évaluation
permanente des besoins et des réalisations effectuées.
2) Direction de la Prévention et Education sanitaire
Elle sera chargée d’exécuter sur le terrain la politique de prévention et d’éducation
dont les grands axes auront été établis par la cellule études et réflexions. Elle devra
prendre contact avec la DEP et la direction de l’enseignement primaire et secondaire
de façon à insérer dans les différentes formations une éducation sérieuse à la
prévention.
3) Direction de Gestion du système curatif (établissement hospitalier)
Cette Direction devra assurer en priorité la réhabilitation du système hospitalier
existant et créer et organiser les pôles de santé primaire (PSP). Elle devra également
assurer les besoins matériels des unités de soins, éventuellement en collaboration
avec l’agence des infrastructures. Elle devra enfin établir une pharmacopée et gérer
l’importation et la vente des produits pharmaceutiques.
4) Direction de Gestion du système de protection sociale
Cette Direction sera chargée de la mise en place du système de protection sociale,
de sa surveillance et de son évaluation.
Ce nouveau schéma permettra aux responsables politiques d’avoir un instrument
opérationnel pour agir efficacement sur la politique de la santé.
DIRECTION DE LA
PREVENTION ET DE
L’EDUCATION SANITAIRE
DPES
DIRECTION DES ETUDES
ET DE LA
PROGRAMMATION DETP
DIRECTION DE LA GESTION
DU SYSTEME HOSPITALIER
(ETABLISSEMENTS
HOSPITALIERS) DGSH
DIRECTION DE LA GESTION
DU SYSTEME DE
PROTECTION SOCIALE DPS
SG
13
II. LES REFORMES AU NIVEAU DES INSTITUTIONS
2.1 La présidence de la République
Il faut libérer la présidence de la république de tous les services dont les activités
relèvent par nature des ministères ou des agences gouvernementales, comme le
complexe agricole de Kaniama Kasese. Il y en a beaucoup d’autres
Au niveau du Cabinet de Président :
- 1 Directeur de Cabinet
- 1 seul Directeur de Cabinet Adjoint
- 6 collèges : 1 pour l’économie et les finances
1 pour l’éducation et la formation
1 pour les infrastructures
1 pour la santé et la sécurité sociale
1 pour l’environnement
1 pour la politique et la diplomatie - 1 conseiller spécial en matière de sécurité
- La maison militaire
- La maison civile
- Le secrétariat Général de la présidence de la république pour gérer
l’administration.
Il faut mettre fin au statut de la première dame ainsi que toutes les charges liées à
cette pratique illégale
Il faut cesser l’utilisation abusive de la liste civile avec son extension à la prise en
charge des membres de la famille présidentielle.
Il va falloir valoriser la mise en place d’une administration pérenne chapeautée par le
secrétaire général avec des directions, des divisons des services et bureaux
indépendants des pouvoirs politiques. Les présidents passent mais l’administration
de la présidence est pérenne.
2.2 Le gouvernement
Dans notre introduction, nous avons proposé une réforme administrative qui réduit à
10 les ministères avec juste un Premier Ministre.
En toutes choses, nous devons tenir compte du niveau de développement de nos
forces productives, du niveau des richesses créées, c’est-à-dire le niveau de notre
produit intérieur brut, du niveau de la mobilisation de nos recettes publiques, avant
de multiplier les dépenses en désordre.
Pour 2019, 2020 et 2021, le produit intérieur brut nominal de la RDC a évolué
comme suit : 49 milliards USD en 2022, 55 milliards de dollars en 2021 et 64
milliards de dollars en 2022. Les projections en 2023 sont de 75 milliards de dollars,
83 milliards de dollars en 2024 et 85 milliards de dollars en 2025.
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Par ailleurs, la loi des finances 2022 avait prévu un budget de 12 milliards de dollars,
et pour 2023 la loi des finances prévoit un budget de 15 milliards de dollars.
Quand nous nous référons aux exemples des pays d’Europe dont nous imitons le
modèle démocratique, quelle est la situation ?
La France : 23 Ministres (17 Ministres et 6 Ministres délégués, 4 secrétaires
d’Etat). Le produit intérieur brut de la France s’élève à 2.303,6 milliards d’Euro
(source : Eurostat, extraction du 8 juin 2022)
Le produit intérieur brut moyen par habitant en considérant les 27 Etats
membres de l’Union Européenne est de 32.000 Euros sur l’année 2021 et à
33.900 Euros dans la zone Euros.
Les dépenses totales du budget général de la France s’établissent au 30
novembre 2022 à 461 milliards d’euros alors que la RDC atteint à peine les 10
milliards d’Euros. Comment expliquer et justifier nos 55 Ministres et toutes les
charges qui en découlent ?
Aujourd’hui le niveau de nos forces productives ne justifie pas la prolifération
des ministères. Dans un pays où il n’y a même pas un début d’industrialisation
qui permette la fabrication d’un verre, d’une assiette, une simple division, voire
même un service de l’agence pour le pôle économique suffit. C’est ainsi nous
confirmons notre proposition de se limiter à un gouvernement de 10 ministres
avec un seul chef du gouvernement.
Le cabinet du Premier Ministre
Le cabinet du premier ministre ne devrait pas avoir plus de 10 conseillers devant
servir d’interface aux ministères. Ces conseillers devraient être regroupés en 10
principaux collèges.
Le secrétariat général du gouvernement
C’est la structure administrative pérenne qui doit être renforcée. Les chefs du
gouvernement passent mais l’administration demeure.
Les cabinets des ministres
Composition : - Un Directeur de cabinet
- Un conseiller spécial pouvant en cas de besoin faire l’intérim du Directeur de
Cabinet - Un maximum de cinq conseillers
Le rôle des secrétariats généraux reste très important entant que colonne vertébrale
de l’administration de chaque ministère.
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III. LE PARLEMENT, LES ASSEMBLEES PROVINCIALES, LES
GOUVERNEMENTS PROVINCIAUX
3.1 Le parlement
Notre niveau de production des richesses nous oblige à limiter certaines dépenses
comme l’existence d’un sénat. Avec un produit intérieur brut de 2.303 milliards
d’euros et un PIB par tête d’habitant de 33.900 euros, la France peut se permettre
d’avoir deux chambres. Au Sénégal, la suppression du sénat a permis de faire des
économies pour construire une centrale solaire. L’Assemblée nationale peut
demeurer mais avec un nombre réduit à 300 députés.
3.2 Les provinces
L’implantation de la décentralisation exige que l’on garde les institutions actuelles,
mais avec le renforcement des responsabilités de ce qu’on a appelé autres fois un
Directeur Provincial. En France, chaque département est administré par l’équivalent
d’un secrétaire général d’un ministère qu’on appelle Préfet. Les élus même quand ils
sont médiocres passent, mais le Préfet est garant du fonctionnement optimal de
l’Etat en Province. Il en est de même pour les entités décentralisées où seront
nommés les équivalents des Préfets.
IV. REDUCTION DU TRAIN DE VIE DANS LES REPRESENTATIONS
DIPLOMATIQUES A L’ETRANGER : REDUIRE ET RATIONALISER LES
DEPENSES PUBLIQUES
D’abord quel peut être le sens de nos relations diplomatiques avec les pays
dominants ?
Ces relations n’ont de sens que dans la mesure où elles peuvent servir notre option
de tourner le dos à 150 années d’esclavage, de colonialisme et de néo-colonialisme
et de construire un pays réellement indépendant, souverain qui émerge. Le rôle des
ambassades est de rassembler à tout moment l’information économique et
technologique pour notre développement.
Il est évident que les conditions de recrutement des diplomates doivent être
modifiées. Il faut supprimer toutes les ambassades actuelles pour les regrouper par
région. Une seule représentation diplomatique suffit pour l’Union Européenne, ou
l’Amérique du Nord. Ainsi, ces ambassades auront les moyens humains et matériels
de leur mission d’information pour le développement.
En Afrique, le même regroupement est à faire pour l’Afrique du Nord, les pays de la
CEDAO, ceux de la corne de l’Afrique, l’Afrique Centrale, l’Afrique Australe, les pays
lusophones, etc.
Auprès de ces grands ensembles, nos ambassades doivent devenir des centres
actifs d’impulsion de l’autonomie collective : création des centres communs de
recherche scientifique et technologiques, renforcement des liens commerciaux,
création en commun des entreprises etc.
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Les locaux des ambassades doivent être aménagés pour recevoir les agents de
l’Etat en mission à l’étranger en premier lieu le Président de la République.
V. LES ENTREPRISES PUBLIQUES : REDUIRE ET RATIONNALISER LES
DEPENSES PUBLIQUES
L’entreprise quelle que soit sa forme juridique doit obéir aux principes ci-après : - L’entreprise est une coalition qui doit être viable, elle n’est plus seulement
dépendante du marché, elle est aussi la résultante d’un processus interne qui
doit obéir à un certain nombre de règles pour le maintien en vie de la coalition ; - L’entreprise, force économique est un organe de lutte pour un type nouveau de
concurrence ; la concurrence technologique. Elle ne peut survivre et se
développer que si elle se situe dans les premiers classements de sa profession
et de son marché ; - L’entreprise est une organisation d’hommes, parce que c’est le même homme
qui peuple la cité et qui, en tant que producteur, apporte son concours à
l’entreprise, celle-ci se voit dans l’obligation de prendre en charge des
aspirations qui dépassent celles du travailleur au travail ; - L’entreprise est un pouvoir d’action. Ce pouvoir n’est pas nécessairement une
question de nature juridique ou de dimension, mais d’abord une capacité
d’atteindre les objectifs économiques.
Quand on a compris ces principes, on ne peut pas malmener des entreprises
publiques quasi en faillite presque toutes de la manière que l’ont fait par tous les
pouvoirs qui se sont succédé à la tête de la RDC jusqu’à ces jours.
Transco, SNCC, Régideso, SNEL pour ne citer que celles-ci, vivent d’énormes
subventions de l’Etat. Avec les organes dirigeants composés des amis politiques,
cousins, frères, oncles, beaux-frères, nièces, c’est-à-dire des individus qui ne
comprennent rien au rôle de l’entreprise comme décrit ci-haut, que peut-on espérer ?
Comme résultats quant à :
1) La production des biens ou des services de manière progressiste,
dynamique, dans l’innovation permanente ;
2) La réduction au maximum de la bureaucratie autocratique, pour mettre en
place des structures flexibles, suscitant la responsabilité de l’ensemble
humain que constitue l’entreprise ;
3) La mise en place des outils modernes de gestion nécessaires afin que les
objectifs soient définis, diffusés, compris et acceptés par tous les membres
de l’entreprise.
Réduire le train de vie de l’Etat dans le secteur des Entreprises passe par la
promotion de tous les facteurs susceptibles de contribuer à la rentabilité économique
et financière de ces entreprises, afin de réduire de manière drastique puis supprimer
les subventions leur versées.
17
Les salaires dans ce secteur doivent respecter la même tension salariale que dans
les secteurs de l’enseignement et de la santé.
Dans ce secteur, les conditions d’entrée dans les organes dirigeants doivent être
renforcées. Les concours doivent être la voie privilégiée. La gestion quotidienne de
ces entreprises doit être encadrée par les institutions supérieures de contrôle.
VI. LES SALAIRES
6.1 Des principes généraux
En RDC, la tension salariale dans toutes nos administrations devra être fixée de 300
dollars pour le salaire le plus bas à 6.000 dollars pour le salaire le plus élevé, c’est-àdire de celui du Premier Ministre chef du gouvernement.
Le salaire net du Président de la République sera de 5.000 dollars par mois. En
France, il est de 8.000 Euros pour le Président Macron. Le Président de la Chine, la
plus grande puissance économique du monde ne dépasse pas trois mille euros par
mois.
La liste civile du Président doit être réduite pour ne pas dépasser 2,4 millions par
année soit 200 milles dollars par mois au lieu de 12 millions en 2022 soit un million
par mois.
6.2 Pour le secteur de l’éducation
On connait tous l’adage « si vous voulez tuer une nation, commencez par détruire
son système éducatif ». Donc, ce secteur et la priorité des priorités.
Former pour le développement endogène c’est former à l’autonomie tant politique,
économique que culturelle. C’est former les hommes de telle sorte que leur créativité
sociale soit renforcée et fortifiée. C’est rendre les hommes capables d’assumer la
responsabilité de la progression de leur propre niveau de vie, de l’élévation de leur
niveau de conscience.
L’école nouvelle doit s’installer au Congo comme l’antithèse de l’école coloniale et
néocoloniale, elle doit s’installer comme cadre de libération des esprits et de
désaliénation. Il est aisé de comprendre pourquoi il faut mettre les moyens pour
encadrer et motiver les hommes et femmes qui doivent assumer cette lourde tâche.
a. Les salaires des administratifs resteront dans la tension salariale de base
avec un minimum de 300 dollars pour le salaire le plus bas.
b. Pour le corps enseignant du primaire ou supérieur, la tension salariale ira de
500 dollars pour le salaire le plus bas du primaire, les autres selon le grade
de chacun se situeront entre 500$ et 4.000 dollars américains pour le
professeur ordinaires dans les universités.
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6.3 Pour le secteur de la santé
En ce qui concerne ce secteur, tout aussi prioritaire que l’Education, nous devons
retenir que les principaux indicateurs sanitaires de la RDC (le taux de natalité, de
mortalité générale et infantile, taux d’accroissement annuel par habitant, la
couverture sociale pour la santé, etc.) le placent dans une situation sanitaire à la
mesure de sa situation politique, économique et sociale. Le pays est sinistré et son
système sanitaire également. Il sera appliqué à ce secteur prioritaire la même
politique salariale exceptionnelle accordée au secteur de l’éducation.
4) Les salaires des administratifs resteront dans la tension salariale de base
avec un minimum de 300 dollars pour le salaire le plus bas et 3500$ pour les
secrétaires généraux.
5) Pour le personnel médical, la tension salariale ira de 500 dollars pour les
salaires les plus bas à 4000 dollars pour les scientifiques de très haut niveau
notamment les professeurs de médecine ; les autres selon le grade de
chacun se situeront entre 500$ et 4000$,
6.4 Les Assemblées
Si nous nous référons aux pratiques d’un pays comme la Chine, le député ne reçoit
aucun salaire sauf quand il participe aux travaux des commissions parlementaires de
contrôle ou autres.
Le député exerce un métier, médecin, universitaire, chef d’entreprise, par exemple et
sa vie est déjà pris en charge par son métier. C’est ce principe que nous devons
appliquer en RDC pour s’assurer d’un renouvellement d’une classe politique de
qualité et favoriser l’émergence des vrais nationalistes patriotes compétents pour
siéger dans les assemblées et défendre les intérêts de la nation et du peuple.
CONCLUSION : METTRE LES MOYENS PUBLICS AU SERVICE DU
DEVELOPPEMENT PARTICIPATIF
L’on peut considérer que les régimes qui se sont succédés à la tête du pays depuis
63 ans ont détruit non seulement les infrastructures physiques de notre pays, mais
aussi les mentalités et les valeurs.
La renaissance du Congo passe par un projet national de développement participatif
rationnel qui puisse mobiliser toutes les mains, toutes les têtes. Un état qui va
permettre de réunir toutes les consciences autour d’un dessein national, d’une
volonté de construire un avenir ensemble, de manière à occulter progressivement les
relents politiciens et les valeurs négatives cristallisées en 63 ans.
Nous devons mettre la construction économique au service de la consolidation de
l’unité nationale.
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Le développement participatif, dans la mesure où il permettra aux nombreuses
initiatives d’éclore au niveau du village, du secteur, du territoire, de la province,
mettre au grand jour les limites territoriales d’une localité ou d’une province qui se
développe et qui aura besoin d’un marché acheteur, de fournisseurs, de partenaires
divers hors de ses limites territoriales et ethniques.
Ces limites démontreront l’importance d’une solidarité inconditionnelle, d’une
complémentarité nécessaire entre les acteurs du développement dans le pays tout
entier et même au-delà de nos frontières.
Lorsque nos divers groupes sociaux seront devenus complémentaires dans la
construction du développement, les antagonismes ethniques disparaîtront
progressivement et le sentiment de solidarité nationale prendra le dessus. L’unité
nationale pourra alors se construire réellement sur de bases objectives et saines.
Le développement participatif, est aussi la voie obligée pour le renforcement de
l’indépendance et la souveraineté nationale. Il ne suffit pas d’affirmer dans les
discours politiciens, la volonté ferme de construire et protéger l’indépendance
nationale, il faut démontrer en théorie comme en pratique comment y arriver.
Le processus de construction et de production de l’indépendance nationale passe
par la transformation totale de nos mentalités, de notre système productif de notre
société toute entière. Faire triompher la culture nationale, révolutionner notre
système éducatif, construire la démocratie participative, c’est cela l’objectif à
atteindre pour nous tous congolais.
Le peuple congolais pourra ainsi arracher un peu chaque jour une partie de cette
indépendance. Il fera du Congo un pays riche et prospère qui pourrait enfin jouer
pleinement son rôle de leader du continent africain et aider ce continent à se
construire dans l’indépendance et la dignité.
Pour réduire de manière efficace et durable le train de vie d’un Etat néocoloniale, il
faut être porteur d’une vision, d’un développement endogène, indépendant,
autocentré et autodéterminé. Un Etat où la dépense publique sera réellement un
instrument pour construire le développement où la rationalité de la dépense et la
justice distributive vont triompher. Un Etat fondé sur la participation total de toute la
population comme moteur, acteur et bénéficiaire du développement.
Les contacts :
(+243) 897580434
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826801954